Moteur terrot 350
3 & 4 Octobre 2009 .
Tralala lala lala, "le premier jour du reste de ta vie ..." C'est
avec cette chanson en fond musical que j'arrive au garage ce matin. Voila qui
est de circonstance, puisqu'avec l'aide de Benjamin nous fêtons les retrouvailles
du cadre et du moteur !
Moteur callé sur le pont, le cadre est posé dessus, et vite fixé
par les boulons nécessaires.
Celui qui fixe le bras oscillant ne doit pas être d'origine, à
peine 4 filets dépasse. je le mets en place pouor tenir l'ensemble, mais
je pense bien vite le remplacer.

Je réalise que c'est la premiere fois que je vois le moteur en place
"Pour de vrai" , rappelez vous..... je l'ai achetée chez Ikéa
!


Comme il fait vraiment trés beau ce week end, je savoure le soleil en
allant faire un peu tourner les motos ! passer de la 125 ETM à la 250
Puch puis à la 125 Yam As2 est toujours un régal ! ça permet
aussi de vider les reservoir et les cuves , histoire de pas laisser stagner
de l'essence tout l'hivers.
Je profite également du temps pour effectuer un boulot auquel je pense
depuis longtemps et qu'il est plus sain de faire au grand air : L'ouverture
du reservoir d'essence, en vue de le décabosser

je précise que le reservoir est largement dégasé, puisque
ça fait deux ans qu'ils est ouvert chez moi, et je pense qu'il n'a pas
vu d'essence depuis longtemps !
Donc je commence par faire sauter les rivets : un coup de foret de 3 , puis
je chauffe pour faire fondre l'étain et un petit coup de chasse goupille
:
Pas de difficulté majeure, faut juste percer le matage au milieu des
rivets, sans déboucher , c'est le coup de chasse goupille qui enleve
le rivet.

Lorsque tous les rivets sont enlevés, c'est pas terminé . Bien
sur la coque tient encore puisqu'elle est soudée à l'étain.
Il faut donc fondre l'étain, mais on peut pas tout fondre d'un coup !
je procéde pas à pas, en inserant une lame de scie (meulée
et effilé pour enlevé les dents ) . Je maintient un peu écarté
jusqu'a ce que ça refroidsse un peu et j'avance de 5 cm...

Attention, il ne sagit pas de scier, juste d'eviter que la soudure reprenne.

Apres une bonne heure d'effort et quelques "M c'est chaud !" (ben
oui a force tout le reservoir est vraiment chaud !) j'arrive au bout.
Les deux parties ne sont plus solidaire, il faut extraire la "coque"
lentement sans la déformer...
Au final voici l'interrieur..

De la terre de la poussier, ça confirme c'etait dégazé
!

La coque retournée ...

Et le matériel pour la recette ! ( j'avais aussi des gants résistant
à la chaleur)

Bien sûr je ne peux pas échapper à la remarque perfide
" Heu, t'es sûr que tu sauras le refermer !!!"