page 117 à 122Re tour !
20 Septembre 2009 .
Bon je laisse tomber la peinture pour la journée, faut varier les plaisir...
Je retrouve mon poste de travail favori pour terminer quleques polissages :

Mais l'heure passe et d'autres travaux m'attendent :

Ha enfin quelques choses de sympas à faire ! Hé hé, je
vais me faire une tiote chape pour le levier de vitesse, car celle que j'ai
à étée ressoudée (fort bien d'ailleur !)

Tournage du côme; puis fraisage de 2 plats opposés.

Perçage (au centre !) du trou de l'axe.

Un quart de tour, et fraisage de l'encoche. Malheureusement je n'ai pas de
fraise de 6 , mais une de 4 assez courte, je suis obligé de faire un
coté, de tourner la piéce de 180° et de faire l'autre coté;

Voilà ou j'en suis ce soir, encore un peu de fraisage pour le plat du
dessus, mais ensuite il faudra surement finir à la lime..Ce seront les
devoirs de la semaine prochaine.

Vernis et Chape
27 Septembre 2009 .
Je vernis (Vernifer brillant - Julien) mes pieces polies pour les protéger
de la corosion.
Bof pas terrible ! D'abbord, bien que ce soit un vernis brillant, l'aspect
est final apres séchage est terne. Ensuite ça ne tient pas (c'est
vraiment poli donc !) , aucune accroche, le moindre coup d'ongle enleve le vernis.
Je laisse comme ça , car l'effet protecteur de rouille sera toujours
utile en attendant le remontage, qui sera donc tres probablement précédé
du chromage !

Ensuite je termine la petite chape du levier de vitesse....

Là on voit bien, la chape est polie sans vernis, les autres pieces sont
vernies.

Moteur terrot 350
3 & 4 Octobre 2009 .
Tralala lala lala, "le premier jour du reste de ta vie ..." C'est
avec cette chanson en fond musical que j'arrive au garage ce matin. Voila qui
est de circonstance, puisqu'avec l'aide de Benjamin nous fêtons les retrouvailles
du cadre et du moteur !
Moteur callé sur le pont, le cadre est posé dessus, et vite fixé
par les boulons nécessaires.
Celui qui fixe le bras oscillant ne doit pas être d'origine, à
peine 4 filets dépasse. je le mets en place pouor tenir l'ensemble, mais
je pense bien vite le remplacer.

Je réalise que c'est la premiere fois que je vois le moteur en place
"Pour de vrai" , rappelez vous..... je l'ai achetée chez Ikéa
!


Comme il fait vraiment trés beau ce week end, je savoure le soleil en
allant faire un peu tourner les motos ! passer de la 125 ETM à la 250
Puch puis à la 125 Yam As2 est toujours un régal ! ça permet
aussi de vider les reservoir et les cuves , histoire de pas laisser stagner
de l'essence tout l'hivers.
Je profite également du temps pour effectuer un boulot auquel je pense
depuis longtemps et qu'il est plus sain de faire au grand air : L'ouverture
du reservoir d'essence, en vue de le décabosser

je précise que le reservoir est largement dégasé, puisque
ça fait deux ans qu'ils est ouvert chez moi, et je pense qu'il n'a pas
vu d'essence depuis longtemps !
Donc je commence par faire sauter les rivets : un coup de foret de 3 , puis
je chauffe pour faire fondre l'étain et un petit coup de chasse goupille
:
Pas de difficulté majeure, faut juste percer le matage au milieu des
rivets, sans déboucher , c'est le coup de chasse goupille qui enleve
le rivet.

Lorsque tous les rivets sont enlevés, c'est pas terminé . Bien
sur la coque tient encore puisqu'elle est soudée à l'étain.
Il faut donc fondre l'étain, mais on peut pas tout fondre d'un coup !
je procéde pas à pas, en inserant une lame de scie (meulée
et effilé pour enlevé les dents ) . Je maintient un peu écarté
jusqu'a ce que ça refroidsse un peu et j'avance de 5 cm...

Attention, il ne sagit pas de scier, juste d'eviter que la soudure reprenne.

Apres une bonne heure d'effort et quelques "M c'est chaud !" (ben
oui a force tout le reservoir est vraiment chaud !) j'arrive au bout.
Les deux parties ne sont plus solidaire, il faut extraire la "coque"
lentement sans la déformer...
Au final voici l'interrieur..

De la terre de la poussier, ça confirme c'etait dégazé
!

La coque retournée ...

Et le matériel pour la recette ! ( j'avais aussi des gants résistant
à la chaleur)

Bien sûr je ne peux pas échapper à la remarque perfide
" Heu, t'es sûr que tu sauras le refermer !!!"
premier filetage au tour
10 & 11 Octobre 2009 .
En attendant de recevoir mon" kit d'outils du carrossier " ( marteau
et tas) , je continue autour du moteur.
Je termine un truc laisser en suspend, le serrage du "presse citron"
! Un copain me fait une clé à la fraiseuse ( il a un peu de temps,
et sur ma petite bécane ça aurait prit des plombes !). Bien sur
les angles de l'exagonal ont un rayon du à la fraise et corrigé
à la lime. Enfin, je peux serrer correctement , sans risque de les abimer.

Je reviens à mon tour, pour effectuer mon premier filetage , car je
refais la fixation de la fourche arrier sur le cadre. Je part d'un stub de 16.
Pour le filetage, je choisit 14 x 1.5 car j'ai deux écrous de broche
de roue de moto qui iront tres bien.
Je commence par mettre en place les pignons necessaire pour obtenir ce pas:

Je vais devoir arreter le filetage tres proche d'un épaulement, et comme
la plus basse vitesse du tour est à 210 tr/mn, avec un pas de 1.5 faut
faire vraiment gaffe pour pas percuter l'épaulement avec l'outil.
Une astuce serait de fileter du mandrin vers la poupée mobile, en tournant
à l'envers, mais je n'est pas assez de dégagement dans le porte
outil pour monter l'outil à l'envers et le regler au centre. Donc je
reste dans le sens conventionnel, mais je m'arrete qq mm avant l'epaulement
et je termine en faisant tourner le mandrin à la clé !


Avec une paire d'heures, j'ai mon axe et je suis pas peu fiers ! (les ecrous
ne resteront pas de cette couleur !)

Callage distribution 350 latérale
10 & 11 Octobre 2009 suite
Maintenant que le moteur est dans le cadre, je peux finir de le remonter. Voulant
mettre en place les basculeurs, je m'appercois que ce n'est pas possible dans
enlever le poussoir du décompresseur... et meme la partir haute du poussoit
géne... Impossible d'enlever l'écrou de 21 avec une clé
normale avec le cylindre en place ! Je coupe une clé à bougie
de mob qui passe juste. il faudra encore compresser le ressort de la soupape
d'echappement pour pouvoir dégager le doigt et passer le basculeur ...


Voila, pour le calage de la distri, il reste à trouver le point mort
haut ! Ha comment faire sur un cylindre borgne ?
Heureusement, sur ce cylindre il y a un orifice en haut du cylindre ( était
utilisé pour la lubrification ) dans lequel on peut mettre une cordre
à piano et venir au contact du piston.
Donc piston au pmh, repere alignés sur les deux pignons. Le pignon d'entrainement
posséde 3 rainures de clavette qui permettent le reglage, bien sûr
une seule correspond aux reperes.

Je ferais quand meme une verif du diagramme de distribution pour être
sûr.
Callage distribution 350 latérale
10 & 11 Octobre 2009 re suite
Je continue le week end , par la mise en place de la boite de vitesse , qui
attends sagement son tour depuis que je l'ai refaite il y a... plusieurs mois
! La boite est supsendue à la fourche arriere, je la présente.
Enfer et damnation ! Chef on a un probléme !
Les 2 méplats destinés à s'encaster dans le logement
de la fourche ne rentrent pas......

Je me penche, et la stupeur je découvre que l'écatement entre
les deux rebords de la fourche sont bien plus étroit... Quoi ? la fourche
trouvée dans une bourse ne serait pas la bonne... Je fouille sous l'établi
et ressort celle que j'avais avec la moto, mais comme elle avait été
ressoudée, j'avais décidé de la changer , jugeant cela
un peu trop risqué.
Effectivement, le logement du dessous est bien plus large, et lui, il correspond
à la boite...

Pourtant tout le reste de la fourche correspond, c'est à priori une
fourche du bon type... Alors je fouille dans mes doc et dans le bouquin de Fenautrige
sur les 350 latérales je trouve l'explication.
il y a eu une premiere génération de boite de vitesse , dont
le plat au dessus du carter était "étroit", et qui ,
correspondrait à la fourche que j'ai acheté.

En voici un exemple, réel (photo ebay )

Pour résumé, j'ai une fourche arriere de premiere génération
, et une boite de deuxieme génération, dont le plat est plus large.
D'un coté la fourche est maintenant sablée, appret expoxy et
peinte, de l'autre la boite à tous ces roulements neufs...
Que faire ?
Vu les prix pratiqués, ( la derniere autour de 400 euros sur ebay !)
j'ai pas du tout l'intention de chercher une nouvelle boite, qu'il faudra totalement
reconditionner , avec les risques et couts supplémentaire que cela va
encore généré....
Remonter l'ancienne fourche , non vraiment, avec la soudure, meme si elle semble
bien faite, j'ai pas envie de me retrouver sur une route de campagne avec l'arriere
de la moto retenu par la chaine primaire et le fil electrique du feu AR !! (meme
en mettant un feu stop, 3 fils avec la masse, c'est pas assez !!!).
Trouver une autre fourche , reste assez hypothétique, a moins d'un gros
coup de bol !
Je gamberge et tourne en rond dans l'atelier, voila le genre de problémes
qui font tout le sel d'une restauration, sur le moment on vois vraiment pas
comment s'en sortir !
Comment adapter la boite sur la fourche ...
a) Usiner le bras pour refaire le logement
b) Usiner la boiter et ramener le plat à la bonne largeur (18.86 au
lieu de 45.87)
c) Usiner les deux, un peu de chaque coté..
Ces trois solutions ont pas mal d'inconvénient :
- Déja pour fixer les pieces sur la table de la fraiseuse ça
risque d'être sacrement problématique, surtout la boit qui est
toute en rondeur...
- Ensuite usiner le dessus de la boite , c'est sacrément risqué,
je risque de vraiment la fragiliser voire de passer au travers...
- Pareil pour le fourche, il ne restera que 5 mm de chaque coté...
Je vais laisser murir un peu ! je finirais bien par avoir une idée.
Je sais pas pourquoi , mais du coup j'arrete , je range l'atelier et je remonte
le klaxon ! cherchez pas , y a pas de raison c'est juste que je suis tombé
sur la boite dans lequel était les piéces et que je me suis dis
que ça au moins ce serait fait !